HISTOIRE
Un territoire central
Au carrefour de deux voies romaines
La voie romaine connue sous le nom de Via Agrippa, qui reliait Saintes à Lyon et qui passait par Saint-Cybardeaux, Montignac et Chassenon, traversait la commune d’ouest en est. Ce tronçon de voie était également croisé par une autre voie antique appelée Chemin Ferré, allant de Périgueux à Poitiers, et passant probablement par Charroux. Les deux routes se croisaient précisément au nord du bourg de Suris, au lieu-dit cadastral Les Chaussades.
Aux frontières de l’Angoumois et du Limousin
Territoire agricole, l’élevage porcin et bovin représentait une activité prédominante sur la commune. Du fait de son emplacement central, à la limite de deux régions d’économies différentes, l’Angoumois et le Limousin, la commune a longtemps abrité d’importantes foires aux bestiaux, reconnues dans la région. Dès le milieu du XVIIème siècle, des foires mensuelles ont lieu à Suris et au Pont Sigoulant, qui sont alors des lieux d’échanges et de commerce notables.